samedi 26 avril 2008

Un samedi digne d'un dimanche

La réalité d'un horaire sur rotation, c'est que l'on peut avoir des congés un peu n'importe quand. J'avais donc congé vendredi ainsi que samedi — lire: aujourd'hui.

Et pour célébrer la fin d'une semaine de labeur, quoi de mieux que de célébrer en allant voir Baby Mama, le dernier film avec Tina Fey qui vient tout juste de prendre l'affiche dans les salles nord-américaines.

Pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraître, je vais passer mon tour.

Oui, cher lecteur, oui, je m'adresses à toi. Tu dois penser que je dois être un méchant craqué mental pour que je lève le nez sur la première fin de semaine de projection d'un film mettant en vedette à la fois Tina Fey ET Amy Poelher, mes deux comédiennes fétiches. Tu dois penser qu'il doit y avoir un cas de force majeur, tel qu'un internement à Louis-H.-Lafointaine, un enlèvement par des extraterrestres, ou un mélange des deux.

Eh bien, pas du tout.

Avec le retour du printemps, j'ai eu une furieuse envie de faire des rénovations et du ménage dans mon appartement. Ce qui fait que ma journée d'hier a été consacré à un grand ramdam dans lequel tous les planchers de l'appartement ont été nettoyé de fond en comble et où le salon est maintenant en phase de grand réaménagement. Même la chambre de votre humble serviteur a des airs de 30 juin — lire: il y a des boîtes partout. Et Dieu sait que lorsque des envies de ménages me prennent, autant en profiter tant qu'elles sont rares et épisodiques.

(Ce qui m'amène à vous poser une question, amis lecteurs: connaissez-vous un endroit où je pourrais m'acheter des rideaux de chambre pour pas trop cher?)

À tel enseigne que, hier soir, l'appartement avait l'air aussi dévasté que l'ouragan Katrina tellement il y avait d'eau sur le plancher. Mais aujourd'hui, tout est si propre-propre-propre que même Howard Hugues s'y sentirait à l'abri des germes.

Mais, me dites-vous, je peux toujours aller voir le film ce soir?

Et bien non: parce que ce soir, je trompe Tina pour un autre descendant grec: Tom Kostopoulos. Grâce aux bons soins d'une personne qui mérite de passer GO et de récolter 200$ sur la seule base de cette action — elle saura se reconnaître —, j'ai obtenu des billets pour le match de ce soir. Et quand la fierté québécoise est en jeu, le reste peu attendre. À la fin de semaine prochaine, où je vais me garrocher dans un cinéma près de chez nous pour retrouver Tina sur grand écran.

GO HABS GO!

vendredi 18 avril 2008

Le retour de Lily Allen

La règle numéro un de ce blogue est la suivante: donner du matériel inédit de Lily Allen à l'auteur de ses lignes provoque inéluctablement l'écriture d'un blogue à propos des dites pièces.

Après avoir défrayé les manchettes des journaux à potins — à propos de ses excès d'alcool, de sa fausse couche et de sa tumultueuse relation avec Ed SImmons du groupe électro britannique Chemical Brothers — après avoir défrayé les manchettes des journaux à potins, donc, voici Lily de retour dans les pages des revues musicales, avec une tignasse blonde et des démos de chansons. Elle ajouté à sa page MySpace des extraits de deux de ces nouvelles chansons: I could say et I don't know.

Et quel est le verdict, monsieur le juré?

Aussi déstabilisant que de passer du noir au blond. Si les paroles reste tout aussi abrasives, le son, lui, est singulièrement différent. Autant les chansons de l'album Alright, Still avaient des racines dans le ska, ces deux nouvelles maquettes puisent leurs sources dans le new wave des années 80.

Si on avait greffé Gwen Stefani à Kate Nash — une protégé de Lily Allen qui a obtenu quatre nominations aux Brits Awards — on obtiendrait ces deux extraits.

Ces deux extraits ne durent que 30 secondes, et ne sont peut-être pas représentatif de l'oeuvre. Il reste toutefois que si c'était le cas, le résultat est tout autant surprenant que crédible.

SI vous voyez un gars assis avec sa chaise de jardin en face d'un disquaire, c'est moi qui attend le prochain disque de madame Allen.

jeudi 17 avril 2008

De retour après la pause


«Tu écris encore dans ton blogue?», m'a demandé une amie.

En principe, oui. Mais répondre oui à cette question serait comme répondre que l'on vit dans une maison où le gazon n'a pas été coupé en quatre mois. Lire: ce n'est pas le genre d'endroit que l'internaute moyen serait tenté de visiter de manière spontané.

Oui, donc, ce blogue est encore vivant. Son auteur souffrait seulement d'une grande panne d'essence et du syndrôme de la page blanche.

Je n'ai jamais eu d'énergie en hiver, et ce d'aussi longtemps que je me souvienne — si vous avez des trucs pour garder des airs de Rambo en pleine tempête de février, postez-les ici et ça va me faire plaisir de les considérer.

J'ai bien essayé d'écrire des billets, en me disant que je me devait d'acquérir une certaine discipline afin de donner aux lecteurs impatients un peu de substance sur lesquelles méditer. Mais voilà: à chaque fois que je m'assoyais devant mon charmant portable, j'avais des airs de Andy Kaufman dans Adaptation: un paumé figé devant sa dactylo, sans aucune espèce d'inspiration et constamment dérangé par l'idée de manger un muffin. Et ça à donné une panne d'inspiration majeure. J'ai bien tenté d'écrire des billets cet hiver, mais le résultat était... euh... comment pourrais-je dire... indigne du sceau de qualité Cinoche78. J'ai préféré ne rien écrire, en me disait que j'aurait plus d'inspiration le lendemain.

Finalement, ce lendemain aura duré quatre mois.

Alors, à tout ceux qui croyait mon blogue mort et enterré... rassurez-vous, je suis de retour, et j'espère ne plus vous faire faux bond de la sorte. Vous me pardonnez? :-)