samedi 8 mai 2010

Il y a dix ans... Dédé Fortin


8 mai 2000 - 8 mai 2010. Dix ans, ça passe vite.

On a bien remplacé Dédé Fortin depuis, mais personne ne lui a succédé.

Salut Dédé! Ça doit être un maudit beau party en haut.

Parce que ça peut même arriver dans les meilleures familles


J'ai coutume de dire que «n'importe qui peut dire des conneries, moi le premier».

À l'aide des médias sociaux, je suis déjà intervenu auprès de personnes dépressives en crise. Mais j'ai aussi, comme je l'ai fait hier dans le feu de l'action, traité un «twitteur» de «face de gay» (sic).

Ce n'est pas très intelligent de ma part. Quelques explications s'imposent:

De un, je n'ai rien d'un homophobe, comme pourront vous le confirmer mes collègues de travail, amis et proches de toutes orientations sexuelles confondus.

De deux, j'aurais pu dire autre chose de plus neutre, tel que «face de singe» ou «face de pet». Pas nécessairement plus intelligent, mais moins chargés comme expression.

De trois, j'ai au moins deux amis gays qui emploient cette expression dans un contexte particulier. En leur présence, ça aurait passé comme du beurre dans une poêle. Je ne fais toutefois pas ma victime, parce que je réalise (trop tard) que le discours privé n'a pas la même portée lorsqu'il est exposé dans les médias sociaux.

J'assume autant les belles choses que j'ai dites dans la vie que les moins bonnes, et je suis prêt à vivre avec les conséquences de mes écrits. Ceci étant dit, je tiens à offrir mes plus sincères excuses à la communauté Internet pour ce dérapage qui n'aurait jamais dû avoir lieu.

Et à l'internaute envers qui j'ai lancé cette phrase: non seulement je m'excuse, mais je suis prêt à fumer le calumet de paix avec vous en public ou, plus simplement, boire une bière ensemble... pourvu que tu ne me la verse pas sur la tête. ;-)