vendredi 18 avril 2008

Le retour de Lily Allen

La règle numéro un de ce blogue est la suivante: donner du matériel inédit de Lily Allen à l'auteur de ses lignes provoque inéluctablement l'écriture d'un blogue à propos des dites pièces.

Après avoir défrayé les manchettes des journaux à potins — à propos de ses excès d'alcool, de sa fausse couche et de sa tumultueuse relation avec Ed SImmons du groupe électro britannique Chemical Brothers — après avoir défrayé les manchettes des journaux à potins, donc, voici Lily de retour dans les pages des revues musicales, avec une tignasse blonde et des démos de chansons. Elle ajouté à sa page MySpace des extraits de deux de ces nouvelles chansons: I could say et I don't know.

Et quel est le verdict, monsieur le juré?

Aussi déstabilisant que de passer du noir au blond. Si les paroles reste tout aussi abrasives, le son, lui, est singulièrement différent. Autant les chansons de l'album Alright, Still avaient des racines dans le ska, ces deux nouvelles maquettes puisent leurs sources dans le new wave des années 80.

Si on avait greffé Gwen Stefani à Kate Nash — une protégé de Lily Allen qui a obtenu quatre nominations aux Brits Awards — on obtiendrait ces deux extraits.

Ces deux extraits ne durent que 30 secondes, et ne sont peut-être pas représentatif de l'oeuvre. Il reste toutefois que si c'était le cas, le résultat est tout autant surprenant que crédible.

SI vous voyez un gars assis avec sa chaise de jardin en face d'un disquaire, c'est moi qui attend le prochain disque de madame Allen.

1 commentaire:

• Eliane • a dit...

Ça me fait penser à cette chanteuse anglaise dont le nom ne me revient plus (une protégée d'Elton, toute jeune, jazzy, qui chantait pieds nus, une super voix, la plus back des white girls). Elle s'est fait relooker barbie et son répertoir est pop à présent. Triste.