dimanche 28 octobre 2007

Comme une chanson de Jo Bocan

Les dernières six semaines se résument ainsi: travail, travail, travail, travail et travail. Les séances de formations de mon nouveau boulot étaient des séances de bourrages de crânes intenses, le pire étant que, dès l'arrivée sur le plancher, cette matière avait foutu le camp du cerveau.

Ce qui est le plus difficile dans mon nouveau boulot est de repartir à zéro. À mon ancien emploi, je pouvais me mettre sur le pilote automatique, connaissant par coeur les questions des clients dans une situation donnée, et connaissant le logiciel informatique dans ses moindres recoins et limitations. À tel enseigne que j'étais capable de travailler un quart complet après une nuit blanche, tant je connaissais mon boulot par coeur.

Mais repartir à zéro dans le centre d'appel d'un autre secteur d'activité est difficile: si l'approche client est la même, il faut réapprendre les procédures, le logiciel informatique, les forfaits, les tarifs... et Dieu sait que dans mon nouveau boulot, il y a des tonnes métriques d'informations du genre à apprendre. Bref, c'est comme demander à un joueur de football américain de jouer au football canadien: sur papier, les deux sports sont semblables... mais il existe un monde de différence. Ça nécéssite une concentration beaucoup plus élevé, ce qui fait qu'une journée de travail donne parfois l'impression d'avoir couru un marathon.

Il y a toutefois une chose qui ne change pas, c'est cette formidable faculté de l'être humain à réinventer la bêtise humaine, à ne pas écouter ce que l'on explique et à avoir cette certitude d'avoir raison, même lorsqu'il a tort à 200%. J'ai en tête ce client qui m'a donné une volée de bois vert car, clamait-il, les relevés de facturation étaient mal écrits et il menaçait de faire affaire avec un concurrent. Or, après discussion, il m'est apparu évident que le monsieur... n'avait pas pris la peine de lire sa facture avant d'appeler, et qu'il n'a même pas écouté mes explications!

1 commentaire:

Renart Léveillé a dit...

Ah c'est bien drôle que tu blogues aujourd'hui, je me disais justement tantôt que ça faisait un bout que je ne t'avais pas lu!

Pour ce qui est de ton sujet, oui, travailler au service à la clientèle est parfois ingrat...