vendredi 25 mai 2007

Vidéo(é)tron

Je sais, le jeu de mot est facile. Mais il résume bien dans quoi cette compagnie m'a foutu: dans la merde.

Il y a deux semaines, j'étais heureux de me faire installer la télévision numérique, l'Internet haute vitesse et le téléphone. Enfin, c'était le retour à la civilisation après une semaine sans communication directe avec le monde extérieur.

Je n'ai rien à redire à propos de l'Internet et de la télévision. Je ne peux en dire autant du téléphone.

Ce mardi, lors de mon retour de voyage de New York — j'écris un long blogue au sujet de mon voyage et je vous le poste d'ici la fin de semaine, promis —, mon colocataire me signale que la ligne téléphonique est en dérangement. Au mieux, il est possible d'entendre de la friture sur la ligne dès que l'on décroche le combiné. Au pire, la friture apparaît en plein millieu d'un conversation... ce qui est plutôt embêtant quand votre humble serviteur envoie des CV un peu partout et qu'il passe une annonce classée dans un journal.

J'appelle donc le soutien technique, qui me confirme qu'il y a un problème avec le réseau. Mercredi, Vidéotron m'envoie un technicien à domicile pour examiner le filage de l'édifice. Il appert donc que le technicien qui a procédé à l'installation a bâclé son travail, ce qui explique le problème. De plus, des câbles dans l'édifice étaient en mauvais état, et le technicien a remplacé le tout. Au bout du compte, Vidéotron reconnaît que la responsabilité incombe sur elle, et ni le filage de mon appartement ni mon combiné téléphonique ne sont en cause.

Je croyais donc que le problème était réglé. Or, le problème est revenu jeudi. Problème: mon annonce classée est paru cette même journée, ce qui fait que je n'ai pu prendre aucun appel!

Je rappelle le soutien technique. On m'apprend qu'il y a une panne de téléphone dans mon quartier et que le problème sera rétabli d'ici la fin de la journée.

La fin de la journée?! Pas de panique, me suis-je alors dit: j'appelle le service à la clientèle pour me faire installer d'urgence une boîte vocale. À défaut de répondre immédiatement, je prendrai les messages d'un téléphone publique et je rappellerai tout ce beau monde.

J'appelle donc le service à la clientèle, où une téléphoniste m'affirme qu'elle peut installer ma boîte vocale dès aujourd'hui (jeudi). Cette téléphoniste avait la voix et la prestance vocale d'une plante verte, mais j'ai passé outre. Je n'aurais pas dû. Devant l'impossibilité d'accéder à ma boîte vocale, je rappelle le service à la clientèle. Surprise! On m'apprend que le service ne sera actif qu'à partir du lendemain! La téléphoniste semble avoir tout fait pour ne pas que je parle à un superviseur, et, après dix minutes, elle note ma plainte, qui, sans aucun doute, finira ses jours dans la filière 13.

Plus tard en soirée, j'ai toujours le même problème, ce qui me vaut, encore une fois, l'honneur d'appeler le soutien technique. Le préposé me confirme que le problème provient du réseau et que le service sera rétabli en matinée. Je bouille, mais je prend mon mal en patience.

Cet après-midi, je reçois un appel d'un employeur potentiel. Il désire me faire passer un entrevue téléphonique sur le champ. Tout va pour le mieux lorsque.... LA ?&#*&!!! DE FRITURE SE FAIT ENTENDRE SUR LA LIGNE!!!!! J'arrive à comprendre qu'il va me rappeler lundi, mais fort probablement que d'autre personnes seront retenus avant moi, tout ça parce que je n'ai pas pu compléter l'entrevue téléphonique.

J'ai donc rappelé le service technique est leur disant ma façon de penser — et croyez-moi, je suis capable de bardasser dans une conversation téléphonique, ce qui vous donne une idée du ton de la conversation. Le technicien, qui semble avoir pris des cours de support technique au même endroit où Jacques Villeneuve a pris des cours de chants, m'expliquait que le problème vient de mon téléphone. Foutaire: s'il avait lu les notes dans son dossier, il aurait vu que ce n'est pas le cas.

Résultat: un technicien — un autre — doit passer chez moi avant 20h pour régler ce problème.

Je résume: j'attend des appels archi-importants, et Vidéotron n'est même pas foutu de me garantir le service pour lequel j'ai payé. Si le technicien ne se présente pas ou que le problème n'est pas réglé, je lâche les chiens!

3 commentaires:

Blogueuse Cornue a dit...

Wow, quelle histoire! Et dire que ce n'est même pas la faute de Bell! ;-)

Eve Martel a dit...

Vidéotron sont des estis quand ils décident de rien faire. Quand mon ENP Illico a planté il y a deux mois, j'ai eu droit à une interminable partie de ping-pong entre les gens du service à la clientèle qui s'est terminé avec un "le superviseur va vous rappeler". J'attends toujours. DEUX MOIS PLUS TARD. La bonne nouvelle c'est que le problème s'est réglé tout seul (c'est à n'y rien comprendre).

Alex Trakker a dit...

Mes seules déboires avec Vidéotron, c'est quand le jour de l'installation, l'installateur a soutenu qu'il n'a jamais trouvé l'adresse...

Un coup de fil plus tard, on me dit : "on pourra repasser dans une semaine". Ma réponse : "soit je parle à votre superviseur, soit vous irez vous faire foutre avec votre abonnement". Réponse du superviseur : "Première heure demain matin avec toutes nos excuses". Depuis, tout baigne...