On peut maintenant me lire ici:
http://lecabinetdudocteurd.wordpress.com/
samedi 5 juin 2010
samedi 8 mai 2010
Il y a dix ans... Dédé Fortin
8 mai 2000 - 8 mai 2010. Dix ans, ça passe vite.
On a bien remplacé Dédé Fortin depuis, mais personne ne lui a succédé.
Salut Dédé! Ça doit être un maudit beau party en haut.
Parce que ça peut même arriver dans les meilleures familles
J'ai coutume de dire que «n'importe qui peut dire des conneries, moi le premier».
À l'aide des médias sociaux, je suis déjà intervenu auprès de personnes dépressives en crise. Mais j'ai aussi, comme je l'ai fait hier dans le feu de l'action, traité un «twitteur» de «face de gay» (sic).
Ce n'est pas très intelligent de ma part. Quelques explications s'imposent:
De un, je n'ai rien d'un homophobe, comme pourront vous le confirmer mes collègues de travail, amis et proches de toutes orientations sexuelles confondus.
De deux, j'aurais pu dire autre chose de plus neutre, tel que «face de singe» ou «face de pet». Pas nécessairement plus intelligent, mais moins chargés comme expression.
De trois, j'ai au moins deux amis gays qui emploient cette expression dans un contexte particulier. En leur présence, ça aurait passé comme du beurre dans une poêle. Je ne fais toutefois pas ma victime, parce que je réalise (trop tard) que le discours privé n'a pas la même portée lorsqu'il est exposé dans les médias sociaux.
J'assume autant les belles choses que j'ai dites dans la vie que les moins bonnes, et je suis prêt à vivre avec les conséquences de mes écrits. Ceci étant dit, je tiens à offrir mes plus sincères excuses à la communauté Internet pour ce dérapage qui n'aurait jamais dû avoir lieu.
Et à l'internaute envers qui j'ai lancé cette phrase: non seulement je m'excuse, mais je suis prêt à fumer le calumet de paix avec vous en public ou, plus simplement, boire une bière ensemble... pourvu que tu ne me la verse pas sur la tête. ;-)
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jeudi 22 avril 2010
Call TV: télé-réalité nouveau genre
Vendredi, 23h30. Au programme: Des Kiwis et des hommes à Radio-Canada. Un film déjà vu trois fois à TVA. Des reprises des Moquettes Coquettes à Télé-Québec. Heureusement, V nous offre une contre-programmation hors de l'ordinaire: Call TV.
Au diable Occupation Double ou Big Brother: Call TV est l'ultime télé-réalité. Une improvisation comparée sur le thème «Textez-nous pour participer à notre télé-tombola». Nombre de joueuse: une animatrice ingénue sans expérience dans l'animation en direct. Durée: deux heures. Deux animatrices: Leïla, la blonde nerveuse à l'os, comme le rappelle son rire à la Peter Griffin. De l'autre, Sunny-Stella, l'énigmatique femme fatale échappée d'un film noir.
Six soirs sur sept — ça serait bien le comble si Call TV se mettait en travers de Bleu Nuit —, Leïla ou Sunny-Stella nous accueillent avec un bien senti «Alors bonsoir...Bienvenue à Call TV, où divertir est notre plaisir». Sur fond de musak techno tonitruante et d'effets sonores cheaps, elles nous proposent de remporter des prix en argent moyennant la résolution d'énigmes à la facilité déconcertante... et l'envoi d'un texto qui vous sera facturé un dollar.
Le piège? Il est commun pour les producteurs de ne prendre aucun appel pendant des dizaines de minutes, voire une heure au grand complet, question d'engranger plus d'argent. S'ensuit le triste spectacle d'une animatrice qui meuble ce silence gênant par l'un des moyens suivants: parler pour ne rien dire, déparler, bafouiller, faire la baboune, séduire le spectateur, rire nerveusement, faire semblant de péter des coches. Parfois tout en même temps.
Perles et moment d'anthologie s'ensuivent. «Si vous vous dites que vous n'êtes pas chanceux, vous avez moins de chance.» «Pour vous aidez, écrivez la réponse sur votre divan.» «Au printemps, y'a beaucoup de pays que ça vaut vraiment la peine d'aller visiter, on a l'Europe, c'est vraiment super beau l'Europe en ce moment (...) les fleurs sont en fleurs.» «Si vous dormez, vous ne pouvez pas participer.» «Je vais vous dire une petite joke avec ça, j'ai le goût de la dire, mais c'est une joke plate. Quelle auto est la plus... que les vaches ont le plus peur, dans le fond? Une Volvo.»
De ces citations, les fans finis de l'émission en raffolent, au point de s'imposer deux heures de torture audiovisuelle, tournée en un lent plan-séquence. Pour le plaisir de voir en direct des fails de proportion épique qui ne manque pas de se produire, récompense suprême pour le brave téléspectateur rivé à son écran depuis les premières secondes de l'émission. Pour le plaisir de pouvoir en discuter sur Twitter avec une bande de fous qui commente en direct — oui, ça existe. Pour le plaisir de cette mise en abîme où Evelyne Audet twitte le lendemain qu'elle «est tellement contente d'être de l'autre côté de l'écran pour regarder Call TV» tout en retweetant les pires moments de la veille.
L'effet visuel d'un incendie qui surgit de l'écran lorsqu'il y a gros lot nous ramène toutefois à une triste réalité. Il ne brûle pas seulement les faux billets de 100$ que tiennent les animatrices, mais aussi leurs carrières. Comme dans le monde de la télé-réalité, Call TV amène une célébrité éphémère et stigmatise ses participants. Pour le plaisir de celui qui regarde.
jeudi 15 avril 2010
Go Habs Go!
Bonne nouvelle: les quatre négligés des matchs éliminatoires d'hier ont gagné. Nos Canadiens ont peut-être une chance.
Aussi, je suggère au DJ de Centre Bell de jouer ceci pour encourager nos troupes. Ça devrait fermer le clapet à tout ceux qui se plaigne du manque de chansons francophones:
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