jeudi 4 décembre 2008

Sollicitations

Je marche vers la station de métro ce soir. Une dame m'accoste et me tend une carte:

- «Bonjour...»

Comme je fais pour n'importe quel colporteur, je l'ignore. Elle ajoute:

- «... je suis la candidate libérale de votre compté.»


Cinq secondes de marche plus loin, je croise le candidat du Parti Indépendatiste. Dans la station de métro, je croise des gens d'Oxfam Québec. Et je ne compte pas le témoin de Jéhovah que je vais croiser dans la station habituelle où je débarque ou les Mormons qui vont me précher la parole de Joseph Smith.

Un jour, se rendre au métro ressemblera à ceci:

samedi 29 novembre 2008

Pourquoi j'ai cette chanson scotchée dans la tête?



J'ai déjà entendu parler de Coeur de Pirate, mais je n'avais jamais entendu de ses oeuvres. Cette tare est maintenant rectifiée puisque je suis tombé sur le vidéoclip de la chanson «Comme des enfants».

Le texte est certes faiblard, mais cette voix me hante depuis la première écoute. À telle enseigne que j'écoute cette chanson en boucle.

Ça peut être explicable par le fait que personne ne peut bouder son plaisir d'entendre un croisement entre l'attitude naïve de Françoise Hardy, la voix de Mara Tremblay et les arrangements d'Emily Haines.

Sur ce, je cours acheter l'album.

vendredi 28 novembre 2008

«Roules-toi par terre...»

Dans la séries «Méchant flashback!», cette publicité dont vous vous rappelez sûrement si vous avez plus de 30 ans:




Quand j'étais enfant, la vieille dame me faisait peur.... et vous?

samedi 22 novembre 2008

Ici Radio-Québec

Tous les enfants de ma génération ont ceci de leurs enfances en commun: chaque soir de semaine vers 17h ou 18h, la télévision familiale était au canal 17, question de regarder Passe-Partout.

Je ne suis certes pas le seul enfant dont l'enfance à été marqué par Passe-Partout, Passe-Montagne et Passe-Carreau. Mais là où tout devient tordu, c'est qu'un autre personnage associé à cette série m'a tout autant marqué.

Prunelle? Grand-papa Bi? Doualé?

Non, Véronique Béliveau.

Oui, oui, la Véronique Béliveau, l'ancienne chanteuse des années 1980.

Il faut se rappeler qu'à l'époque, Radio-Québec semblait avoir encore quelques moyens, et produisait des courts métrages où Véronique Béliveau chantait le jingle de la station. Court métrage diffusé avant ou après Passe-Partout.

Vous aller probablement me trouver cinglé, mais si jamais un jour je me mets en tête de réécouter Passe-Partout, l'expérience ne serait pas totale sans faire jouer le jingle de Radio-Québec de l'époque.

Heureusement, nous sommes à l'ère YouTube, et des âmes charitables — ou des gens aussi craque-potes que je puisse être, c'est selon — ont mis en ligne ces courts métrages fort recherchés.

Cette première version est, pour citer un commentaire dans YouTube, un espèce de croisement improbable entre Flashdance et les Ice Capades sur l'acide. Je me rappelais qu'il y avait eu un court métrage se déroulant sur une patinoire, mais je ne me souvenais pas que ça faisait autant années 80:



Je ne me rappelle pas beaucoup de cette seconde version, toujours aussi 1980.



On peu entendre à 1:15 une cloche à vache s'ajouter à l'ensemble, ce qui est une preuve que Bruce Dickinson a collaboré à cette chanson.

Avez-vous compris le message de ces courts métrages? Regarder Radio-Québec, c'est le fun!

mercredi 1 octobre 2008

Marc Moulin (1942-2008)

Triste fin de soirée: on apprend que Marc Moulin, chanteur et âme du groupe électro belge Telex, est décédé.

J'aimais bien l'aspect très irrévérencieux du groupe, visible en particulier dans leur performance au concours Eurovision de 1980. Moulin et son groupe s'était alors présenté sur scène avec un attirail électronique - ce qui est plutôt hors de l'ordinaire pour un concours ou les ballades sirupeuses joués avec des orchestres font la loi - et avait interprété une chanson délibérément douteuse qui leur a valu l'avant-dernière place du concours:



C'est surtout Moskow Diskow qui les avait fait connaît partout à travers le monde à la fin des années 1970. Et, si vous vous posez la question: oui, les paroles sans queue ni tête sont délibérés:



Autre essai tout aussi déjanté que génial: cette reprise pour le moins spatiale de Rock Around The Clock:




Et puisque vous êtes sage et que vous avez mangé tous vos légumes, voici deux autres petits bijoux de musique du groupe:



lundi 29 septembre 2008

Un ramassis d'affaires et de patentes

1) Ma collègue Ève analyse le bureau du Dr. House, et en vient à la conclusion qu'il a du goût et fait la piastre.

2) Le Jour Des Vidanges ferme ses portes. Merde, la blogosphère québécoise vient de perdre un gros morceau.

3) Ils sont de retour... et ils ont mon vote. :-)

mercredi 27 août 2008

Très 2008

Compte-rendu d'une conversation dans le métro, dans un wagon quelque part entre la station Laurier et Mont-Royal:

Moi: Excusez-moi, avez-vous un blogue dans Internet?
Fille: Euh... non.
Moi: Oups... désolé. Je me suis trompé de personne.


(Note à Élaine: j'ai vu ton evil twin dans le métro)

mardi 26 août 2008

Mémo à Patrick Lagacé

Dans votre dernier blogue à propos de Serge Laprade, vous avez utilisé un vidéo de Serge Laprade chantant dans les années 60. Mauvais choix. Vous auriez prendre cette opportunité afin de faire découvrir au reste du Québec un classique de la culture québécoise:

jeudi 14 août 2008

Carnet olympique (2)

En date du 14 août à 2:00am, les pays suivants ont plus de médailles que le Canada: le Vietnam, Taïwan, l'Algérie, l'Arménie, la Biélorussie, la Corée du Nord, la Thaïlande, la Mongolie, le Zimbabwe, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Turkménistan et le Kirghizistan. Sans oublier le Togo.

(Définition du Togo selon Wikipédia: «Le Togo est un pays d’Afrique de l'Ouest ayant des frontières communes avec le Bénin à l’est, le Burkina Faso au nord, et le Ghana à l’ouest. Sa façade sud est ouverte sur le golfe du Bénin. La population est estimée en 2006 à environ 5,4 millions d’habitants pour une densité de 95 hab/km². Le Togo est l’un des plus petits États africains avec 56 785 km², s’étirant sur 550 km du nord au sud avec une largeur n’excédant pas 130 km. Cette faible superficie n’empêche pas le Togo d’être reconnu pour la grande diversité de ses paysages (une côte de sable fin bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées de baobabs au nord).»)

Ouch.

S'en est même rendu que pour remonter le morale des troupes, une victoire du Canada en baseball (contre la Chine!) et au softball (contre les Pays-Bas!) sont relatés comme des exploits épiques.

Quand un pays aussi développé en est rendu à célébrer des victoires contre des figurants, c'est que l'organisation du sport d'élite est déficiente. Et les politiciens, les journalistes, les élites, le citoyen moyen chantent le même refrain en choeur: il-faut-financer-davantage-le-système-et-restructurer-le-système.

Il me semble avoir entendu ça par le passé. Après les olympiques de Séoul, Barcelone, Atlanta, Sydney et Athènes. Depuis 20 ans, quoi.

Si le Canada remporte quelques médailles, le pays va souffler en se disant que l'honneur est sauf... et rien ne changera. Et c'est pourquoi j'en vient à souhaiter que le Canada ne rapporte aucune médaille lors de ses Jeux.

Ça serait cruel pour les athlètes? Certes, mais que le Canada ne ramène aucun médaille traumatiserait à un point tel le pays qu'une révolution du système d'encadrement des athlètes olympiques serait inévitable.

* * *

Michael Phelps. Que dire de plus?

En principe, un athlète qui présente autant de confiance (d'arrogance?), Américain de surcroît, devrait attirer les moqueries. «Il garantie huit médailles d'or? Mais pour qui il se prend, ce p'tit baveux?»

Non seulement il est parvenu à remporter cinq médailles, mais il a battu par le fait même cinq records du monde - tout ça grâce aux nouveaux et controversés maillots de bain aérodynamiques conçus par Speedo – et rallié à sa cause autant des fans-de-natation-aux-quatre-ans que des cyniques désabusés par les multiples scandales de dopage.

Ce satané maillot explique peut-être pourquoi Phelps est populaire, même parmi les plus sceptiques: tel Superman son uniforme explique sa domination... et non pas une consommation effréné de produit dopant qui transformerait un obèse en Monsieur Muscle.

À vrai dire, si ça se trouve, c'est sans doute une des raisons pour laquelle ce maillot à été approuvé: il permet de croire à nouveau, du moins un tout petit peu, à la magie de la performance humaine.

(Personnellement, vous savez ce qui me permet de croire à la magie de la natation? Le fait que les participants plongent à l'eau sans se mouiller au préalable. Comment y font, bonté divine?)

* * *

Au programme il y a deux jours: de la natation, du plongeon synchronisé, du canoë, de la voile ainsi que du vélo féminin sur route sous la pluie.

C'est bien pour dire, on ne s'en sort pas. Dans la télé comme à l'extérieur, y'a de l'eau partout.

dimanche 10 août 2008

Carnet olympique (1)

Note aux diffuseurs: J'aime bien la gymnastique, mais je n'aime pas revoir pour la 6ème fois le même condensé des épreuve de gymnastique. Et je suis persuadé que je ne suis pas le seul.

Pourquoi ne pas diffuser des sports moins populaires, ne serait-ce que pour boucher des trous? J'ai accès à 10 réseaux diffuseurs les Jeux (Radio-Canada, CBC, TSN, RDS, Bold, NBC, MSNBC, CNBC et RFO) et, hormis Bold qui diffuse des sports n'ayant aucun potentiel de cote d'écoutes - du dressage et de la voile! - ce sont pourtant toutes les mêmes épreuves qui y sont diffusés. à toutes les chaînes. Où sont donc les épreuves de tir? Les épreuves d'escrimes? Les matchs de badminton?

Oui, je sais, les Jeux coûtent chers aujourd'hui, et il faut rentabiliser en diffusant avec des sports populaires - ce qui veut dire logiquement une avalanche d'émission consacré à la gymnastique, la natation, le tennis et l'athlétisme. J'ai quand même une demande spéciale: est-ce que ça serait quand même possible de voir des combats d'escrimeurs dans son entièreté une fois aux quatre ans, s'il vous plaît? il me semble que se ne soit pas trop demandés... non? Oui?

* * *

C'est très rare que je louange Bell, alors retenez bien ce prochain commentaire.

Bell, cette compagnie qui vous offre un excellent service - les téléphonistes le dise à chaque introduction d'appel, alors ça doit être vrai... nah! - Bell, donc, a décidé de remiser Jim et Bertrand dans le garde-robe.

Bravo. Les deux castors étaient la quintessence de la mentalité Bell: on vous vend de la schnoutte en vous prenant pour des épais.

C'est un bon début. Prochaine étape: cesser un donner un service proche du zéro.... oh, mais est-ce la musique de «Mission: Impossible» que j'entends au loin? ;-)

* * *

On dirait que les 11 partantes de l'équipe de soccer féminin de la Corée du Nord ont tous été clonés à partir de cellules de Françoise David.

Croyez-moi, ça fait peur.

* * *

Une question, comme ça: est-ce possible d'avoir tous les numéros de téléphone des joueueses de volleyball de plage? Il doit bien en avoir une dans le lot qui est célibataire et qui soit intéressé par un bloggeur... :-P

mardi 5 août 2008

Pourquoi ce vidéoclip me fascine?



Plus je le regardes, plus je suis fasciné par le vidéoclip de Rhytym Of The Night de DeBarge.

Mais qu'est-ce qui me fascine, c'est plutôt difficile à cerner. Le look Village-vers-1985 et la moustache du chanteur? La chorégraphie très il-fait-beau-dans-le-métro? Les looks vestimentaires des filles, qui semble inspiré d'un catalogue Simpsons? Un mélange des trois? À moins que ce ne soit le fait que cette chanson est fichtrement bonne et reste collé dans la tête comme un spaghetti al dente au plafond?

Il reste que ce clip donne le goût de s'exiler dans le quartier cubain de Miami, tant on est sur l'impression que tout le monde le soir est tellement sur le gros party qu'il y a même des gens qui danse dans une station-service - quoiqu'un un petit comique dans YouTube explique ainsi cette chorégraphie jouissive dans la station-service: «Regardez à 2:07: le prix du gallon d'essence est à 1,18$!.

mardi 24 juin 2008

Quelques réflexions à voix haute sur la Saint-Jean

24 juin.

Les stations de radios québécoises vont tous faire jouer de la musique qui, normalement, serait refusé si elle était demandé en demande spéciale. On parie combien que vous entendrez La Complainte du Maréchal Biron de Garoulou sur les radios FM? À moins que ce ne soit Fu Man Chu/Chu d'dans de Robert Charlebois ou n'importe quel chanson de Richard Desjardins?

Le 24 juin, les stations FM se font soudainement l'amie de la musique québécoise. Le reste de l'année, les dirigeants de ces mêmes stations vont se battre comme des diables dans l'eau bénite afin que le CRTC diminue le quota de musique francophone, et vont faire jouer en boucle le même lot d'une vingtaine de chanson québécoise afin de remplir lesdits quotas.

J'aime pas les hypocrites.

* * *

Un brasseur (*toussetoutsse*LabattBleue*toussetousse*) table sur le fait que l'étiquette de sa bière est de la même couleur que le drapeau du Québec pour vendre plus de broue — j'en parlais déjà dans un billet écrit l'an dernier.

Ça semble être encore le cas cette année. Soyons concrets: achetons des produits locaux. Puis-je vous recommander la Belle Gueule ou la Boréale, disponible dans l'importe quel petit dépanneur de quartier, ou, encore mieux, la Coup de Grisou, un bière de sarrasin québécoise au goût superbe?

* * *

Techniquement, la population va se ressembler pour fêter la «fierté d'être québécois». Dans les faits, j'entends quelques personnes, sans aucun attachement avec le Québec, pour qui la Saint-Jean est une occasion de plus dans l'année pour se saouler, tout comme le saurait n'importe quel autre congé estival, y compris la Fête du Canada si elle ne concordait pas avec la date du Grand Déménagement.

Est-ce que la Saint-Jean est véritablement une fête d'affirmation nationale, ou bien une occasion de fêter l'arrivée de l'été? Ou les deux?

Et est-ce que quelqu'un peut bien m'expliquer ce que cela peut bien dire, fier d'être québécois?

lundi 19 mai 2008

Monsieur Rénove, Monsieur Rénove....

Les grandes manoeuvres dans mon chez-moi sont pratiquement terminées. Il ne me reste plus qu'à faire l'achat de quelques autres meubles, à amener quelques boîtes de babioles inutiles aux bonnes oeuvres et à jeter des tonnes de papiers inutiles — pourquoi donc aurais-je gardé des relevé de cartes de crédit de mars 2004? — et l'appartement sera digne de figurer dans le prochain numéro d'une revue de décoration.

J'ai acheté une causeuse chez un marchant de meuble. Rien de spectaculaire jusque là, mais là où ça devient intéressant est que j'ai acheté un modèle démonstrateur usé, question de faire d'intéressantes économies — environ 500$. Or, quelques jours plus tard, les livreurs viennent me livrer ladite causeuse... et quel ne fût pas ma surprise de constater que le modèle qui a été livré est un modèle neuf sans aucunes égratignures! :-D

samedi 26 avril 2008

Un samedi digne d'un dimanche

La réalité d'un horaire sur rotation, c'est que l'on peut avoir des congés un peu n'importe quand. J'avais donc congé vendredi ainsi que samedi — lire: aujourd'hui.

Et pour célébrer la fin d'une semaine de labeur, quoi de mieux que de célébrer en allant voir Baby Mama, le dernier film avec Tina Fey qui vient tout juste de prendre l'affiche dans les salles nord-américaines.

Pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraître, je vais passer mon tour.

Oui, cher lecteur, oui, je m'adresses à toi. Tu dois penser que je dois être un méchant craqué mental pour que je lève le nez sur la première fin de semaine de projection d'un film mettant en vedette à la fois Tina Fey ET Amy Poelher, mes deux comédiennes fétiches. Tu dois penser qu'il doit y avoir un cas de force majeur, tel qu'un internement à Louis-H.-Lafointaine, un enlèvement par des extraterrestres, ou un mélange des deux.

Eh bien, pas du tout.

Avec le retour du printemps, j'ai eu une furieuse envie de faire des rénovations et du ménage dans mon appartement. Ce qui fait que ma journée d'hier a été consacré à un grand ramdam dans lequel tous les planchers de l'appartement ont été nettoyé de fond en comble et où le salon est maintenant en phase de grand réaménagement. Même la chambre de votre humble serviteur a des airs de 30 juin — lire: il y a des boîtes partout. Et Dieu sait que lorsque des envies de ménages me prennent, autant en profiter tant qu'elles sont rares et épisodiques.

(Ce qui m'amène à vous poser une question, amis lecteurs: connaissez-vous un endroit où je pourrais m'acheter des rideaux de chambre pour pas trop cher?)

À tel enseigne que, hier soir, l'appartement avait l'air aussi dévasté que l'ouragan Katrina tellement il y avait d'eau sur le plancher. Mais aujourd'hui, tout est si propre-propre-propre que même Howard Hugues s'y sentirait à l'abri des germes.

Mais, me dites-vous, je peux toujours aller voir le film ce soir?

Et bien non: parce que ce soir, je trompe Tina pour un autre descendant grec: Tom Kostopoulos. Grâce aux bons soins d'une personne qui mérite de passer GO et de récolter 200$ sur la seule base de cette action — elle saura se reconnaître —, j'ai obtenu des billets pour le match de ce soir. Et quand la fierté québécoise est en jeu, le reste peu attendre. À la fin de semaine prochaine, où je vais me garrocher dans un cinéma près de chez nous pour retrouver Tina sur grand écran.

GO HABS GO!

vendredi 18 avril 2008

Le retour de Lily Allen

La règle numéro un de ce blogue est la suivante: donner du matériel inédit de Lily Allen à l'auteur de ses lignes provoque inéluctablement l'écriture d'un blogue à propos des dites pièces.

Après avoir défrayé les manchettes des journaux à potins — à propos de ses excès d'alcool, de sa fausse couche et de sa tumultueuse relation avec Ed SImmons du groupe électro britannique Chemical Brothers — après avoir défrayé les manchettes des journaux à potins, donc, voici Lily de retour dans les pages des revues musicales, avec une tignasse blonde et des démos de chansons. Elle ajouté à sa page MySpace des extraits de deux de ces nouvelles chansons: I could say et I don't know.

Et quel est le verdict, monsieur le juré?

Aussi déstabilisant que de passer du noir au blond. Si les paroles reste tout aussi abrasives, le son, lui, est singulièrement différent. Autant les chansons de l'album Alright, Still avaient des racines dans le ska, ces deux nouvelles maquettes puisent leurs sources dans le new wave des années 80.

Si on avait greffé Gwen Stefani à Kate Nash — une protégé de Lily Allen qui a obtenu quatre nominations aux Brits Awards — on obtiendrait ces deux extraits.

Ces deux extraits ne durent que 30 secondes, et ne sont peut-être pas représentatif de l'oeuvre. Il reste toutefois que si c'était le cas, le résultat est tout autant surprenant que crédible.

SI vous voyez un gars assis avec sa chaise de jardin en face d'un disquaire, c'est moi qui attend le prochain disque de madame Allen.

jeudi 17 avril 2008

De retour après la pause


«Tu écris encore dans ton blogue?», m'a demandé une amie.

En principe, oui. Mais répondre oui à cette question serait comme répondre que l'on vit dans une maison où le gazon n'a pas été coupé en quatre mois. Lire: ce n'est pas le genre d'endroit que l'internaute moyen serait tenté de visiter de manière spontané.

Oui, donc, ce blogue est encore vivant. Son auteur souffrait seulement d'une grande panne d'essence et du syndrôme de la page blanche.

Je n'ai jamais eu d'énergie en hiver, et ce d'aussi longtemps que je me souvienne — si vous avez des trucs pour garder des airs de Rambo en pleine tempête de février, postez-les ici et ça va me faire plaisir de les considérer.

J'ai bien essayé d'écrire des billets, en me disant que je me devait d'acquérir une certaine discipline afin de donner aux lecteurs impatients un peu de substance sur lesquelles méditer. Mais voilà: à chaque fois que je m'assoyais devant mon charmant portable, j'avais des airs de Andy Kaufman dans Adaptation: un paumé figé devant sa dactylo, sans aucune espèce d'inspiration et constamment dérangé par l'idée de manger un muffin. Et ça à donné une panne d'inspiration majeure. J'ai bien tenté d'écrire des billets cet hiver, mais le résultat était... euh... comment pourrais-je dire... indigne du sceau de qualité Cinoche78. J'ai préféré ne rien écrire, en me disait que j'aurait plus d'inspiration le lendemain.

Finalement, ce lendemain aura duré quatre mois.

Alors, à tout ceux qui croyait mon blogue mort et enterré... rassurez-vous, je suis de retour, et j'espère ne plus vous faire faux bond de la sorte. Vous me pardonnez? :-)