lundi 31 décembre 2007

Ça va bien (même quand il pleut, le soleil me tend la main)

Il m’est difficile d’écrire quand tout va bien. Tout va bien à mon travail. Tout va bien dans ma vie. Ma vie est un long fleuve tranquille. Je n’ai pas de raison pour chiâler, si ce n’est que j’ai goûté à la médecine du pitoyable service à la clientèle de Rogers, qui m’a décidé, sans doute une première dans le monde, à leur faire savoir que je n’avais plus besoin de leur service avant même de bénéficier dudit service. (Avis à tous : ne faites jamais, jamais, jamais affaire avec Rogers. De un, leurs agents du service à la clientèle sont tous, sans exception, des écervelés de 19 ans pour qui le vouvoiement et la politesse sont des notions abstraites. De deux, j’aurais dû me douter que quelque chose clochait avec cette compagnie dès le jour où son président s’est fait pirater son cellulaire par le Hezbollah.)

L’année 2007 fût tumultueuse, et pourtant sa finale était d’une stabilité que je n’ai pas connu depuis… depuis que je suis au monde, tiens. J’ai un appartement dans lequel je me sens chez moi, je suis entouré de gens envers lesquels je peux faire confiance, j’ai un travail fabuleux que j’apprécie. Bref, tout est paisible.

En 2007, j’ai réglé certaines préoccupations intérieures. Depuis des années, je me posais beaucoup de question sur ma trajectoire de vie et mes choix personnels : j’avais toujours cette sensation d’être une ou deux coches en arrière de tout le monde, de ne pas être dans la parade avec les autres. (Insérez ici un contre-champ de la figure de Josélito, le regard fougueux et empathique, les deux mains l’une dans l’autre, assis dans son sofa, qui écoute avec attention mes confidences.)

Étrangement, le fait de recroiser plusieurs personnes que j’ai croisé dans ma vie — merci à Facebook pour faveur obtenu — m’a permis de mieux me situer. Et c’est bien mieux d’avoir une boussole quand on veut se situer dans le reste du monde, non? Bref, tel John Cusack dans High Fidelity, j’ai refait ma trajectoire de vie. À la différence que je n’ai pas encore croisé mon ex — bien que je suis certain de l’avoir entrevue cet été. (Ne manquez pas la suite la semaine prochaine dans 7 Jours, ainsi que lors de mon prochain passage, convergence oblige, à l’émission de Denis Lévesque à LCN ainsi qu’au Banquier dans le rôle du concurrent foubraque.)

C’est l’une des raisons pour laquelle 2008 me semble meilleure que 2007. J’ai des bases solides dès le début de l’année et, comme pour en rajouter, l’année 2008 verra apparaître sur les tablettes de votre magasin Archambault — tant qu’à faire dans la convergence, t’sé… — la nouvelle galette de Lily Allen et le nouveau CD de Amy Winehouse …si elle reste en vie jusque-là. Que peut-on demander de plus? Une coupe Stanley à Montréal? Ça ne serait pas une mauvaise idée, remarquez.

Vivement 2008!

lundi 24 décembre 2007

Noyeux Joël!

De la part de toute l’équipe de La vie en pan & scan — c’est à dire, moi — je vous souhaite un joyeux Noël 2007.

Pour ma part, je passe la journée confortablement assis chez moi, en compagnie de quatre filles. Et j’ai nommé Carrie, Miranda, Samantha et Charlotte..

On fête pas trop, hein? Parce qu’il faut se garder de la place dans le foie pour le 1er janvier. :-)