Mon expérience cinématographique me dicte que j'ai affaire à un film bien ordinaire lorsque l'on me le présente en disant La bataile de la fin est écoeurante et vaut le prix du billet à elle seule.
City Of Violence, projeté hier à l'occasion du festival Fantasia, vient conforter ce principe.
Dans une situation classique dans les films d'actions sud-coréens, l'intrigue tourne autour du meurtre d'un caïd local, également ami d'un policier. En compagnie d'un ami devenu truand, ils se mettront en frais de résoudre ce sordide meurtre qui les mènera dans les coulisses d'un projet de casino mené par un homme d'affaires mafieux... qui est aussi un ami d'enfance des deux héros et de feu le caïd local.
L'histoire est, en apparence, simple. Mais, dans une volonté d'ajouter un cachet artistique à son oeuvre, le réalisateur et acteur Seung-wan Ryoo (Crying Fist) nous fait perdre le fil du récit avec un montage juché de flashbacks aussi confus qu'inutille. Il est résultat parfois une incompréhension du récit, incompréhension accentué par la mauvaise traduction des sous-titres anglais.
Certes, les scènes de combat sont chorégraphiés au quart de tour, et elle sont filmés et montés à la perfection — ladite séquence finale est, effectivement, une grande réussite technique. Elle ne vaut toutefois pas à elle seule les 7,50$ que j'ai déboursé pour mon billet.
Note: 2,5 / 5
samedi 21 juillet 2007
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