Il y a un bail que je ne vous ai pas parlé de ma recherche d'emploi.
Outre le fait qu'il y a une raison bien précise pour laquelle je n'ai pas pu chercher un emploi autant que je le désirais — je vous raconterai cela un de ces jours —, il y a le fait que les résultats de mes recherches étaient désespérants.
C'est qu'après avoir quitté mon emploi situé dans une des magnifiques tour d'inspiration nord-coréenne du quartier industriel de Ville Saint-Laurent, j'ai poursuivi mes recherches d'emplois. Mais soit que je me faisais jouer le coup du on a une parcarte qui dit que l'on recherche des employés mais dans les faits c'est purement décoratif ou celle du vous avez trop/pas assez d'expérience.
Désemparé par les nombreux échecs consécutifs — j'ai bien du envoyer près de 200 CVs en trois mois, et malgré tout je n'avais aucun emploi! —, je vivais de mes épargnes depuis le début du mois d'août.
J'ai passé les trois dernières semaines à vivre comme une hermite dans mon appartement, à ne rien faire qui vaille si ce n'est que d'écouter quelques émissions de télé qui me permettait de garder contact avec la société. Mais comme je ne me voyais pas au bureau de l'aide sociale remplir des formulaires sous le regard austère d'une fonctionnaire mâratre qui en veut à tous les hommes de la planète pour ses déboires sentimentaux, j'ai décidé de me reprendre en main.
(Insérez un montage: ici, un plan où le héros s'entraîne fort; suivi d'un plan où il frappe des sacs de sables; plan suivant, le héros fait des pushs-up avec difficulté; on le voit par la suite frapper des sacs de sable avec intensité telle que l'on voit la sueur se répandre dans les airs; plan de coupe où le héros fait des push-ups avec une grande facilité, suivi d'un plan où il saute rapidement à la corde à danser; on le voit pâr la suite faire des push-ups d'une seule main, avant de le voir jogger à l'ombre du pont Jacques-Cartier, en legging et avec un coton ouaté asur lequel est imprimé une tête de loup, sous le son du thème de Rocky. Le coureur s'arrête, voyant devant lui la grandeur du ciel bleue, le pont Jacques-Cartier et, surtout, les studios de Télé-Québec. Fin.)
Or, quelqu'une, quelque part, a dû allumer un lampion à l'Oratoire Saint-Joseph.
Vous avez sans doute lu mes multiples péripéties de recherches d'emplois, où les malchances se multipliaient les une à la suite des autres. C'était d'autant plus désespérant que j'ai toujours eu la chance de trouver des emplois rapidement — en temps normal, entre trois et cinq jours me suffisent pour me caser ailleurs. Or, cet été, j'ai passé pratiquement quatre mois sans travailler, et ce n'est pas faute de ne pas avoir cherché d'emploi.
Mais, comme par magie, j'ai retrouvé cette semaine cette faculté à trouver un emploi les mains attachés dans le dos.
Lundi matin, j'ai envoyé des CVs dans diverses compagnies. Exactement dix minutes après l'envoi d'un CV à un employeur, il me rappelle et me donne un rendez-vous pour une entrevue mardi matin. Je passe l'entrevue mardi matin... et j'ai eu l'emploi! Le plus beau de l'histoire est que mon bureau est au centre-ville et que l'on me promets 40 heures de travail par semaine.
Le plus beau dans l'histoire est que j'ai une autre entrevue pour un emploi plus intéressant — et plus payant — à la mi-septembre. Donc, cet emploi actuel sera idéal pour payer les factures... en espérant décrocher l'autre emploi.
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2 commentaires:
Félicitations! Je suis heureux pour toi :-)
Idem, je me suis trouvé un emploi il y a deux semaines! Ouaaah!
J'espère que tu aimeras!
Il faut danser maintenant! \o/
Bravo !
Très heureux de voir que ça repart de ton côté ;-)
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